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VUES SUR LA MER

(Les Impressions nouvelles 2006)

Deuxième sélection du Prix Médicis)

 

« Sept fois de suite dans ce premier roman, une femme arrive dans un hôtel avec vue sur la mer. Exercice de style très réussi en forme de variation autour d’une situation, ce texte tenu fait parfois (agréablement car très légèrement) penser à Marguerite Duras, plus souvent à Caroline Lamarche — le SM en moins. Â»
— Les Inrockuptibles â€” sélection rentrée littéraire

 

« Le beau et fragile premier roman d’Hélène Gaudy raconte l’histoire de Jeanne et d’Adrien. Enfin… surtout celle de Jeanne. La jeune femme s’est construit mentalement un hôtel avec vue sur la mer. Un édifice bancal qu’elle façonne et peaufine, un « petit refuge de coin de crâne Â». (…) En sept variations, Hélène Gaudy se livre à un brillant exercice de style. Parfois, le bar est fermé, la piscine vide. Ou bien Jeanne se retrouve dans une station de ski familiale. À moins que l’eau ne déborde des caniveaux pendant une violente tempête, dans une ville de province. (…) Les détails et le décor varient, mais pas le plus important. Jeanne a pris le large, a laissé Adrien en plan. Il faudra pourtant songer à rentrer. Â»

— Madame Figaro —

 

« La dernière surprise de Robbe-Grillet

Étonnement lors de l’annonce de la deuxième liste du prix Médicis : une jeune romancière de vingt-sept ans, Hélène Gaudy, apparaît avec Vues sur la mer, chez un petit éditeur, les Impressions nouvelles. D’autant plus surprenant que, ce jour-là, Alice Ferney, Christophe Bataille et Éric Chevillard furent éliminés, et qu’il ne reste plus que sept postulants. C’est Alain Robbe-Grillet qui serait à l’origine de cette découverte, une Å“uvre qui cousinerait avec le nouveau roman. Â»â€” Le Figaro —

— Le Figaro —

 

« Prix Médicis : On rêve de… Hélène Gaudy, Vues sur la mer (Impressions nouvelles). Sept subtiles variations sur (presque) le même thème : une femme arrive dans un hôtel et prend une chambre avec vue sur la mer. Avec une délicate acuité, l’auteur dirige ses personnages comme un maître de ballet. Ils se croisent, se frôlent, se rencontrent. Un premier roman plein d’audace et d’imagination. Â»
 â€” Epok â€” 

 

« En attendant Adrien, Jeanne se crée un univers imaginaire. Elle y aperçoit une femme, arrivant dans un hôtel au bord de l’eau. Dans cette « enclave rassurante Â», elle a besoin de se retrouver. « Voulez-vous une chambre avec vue sur la mer ? Â» Tel est le refrain et le point de départ de sept histoires. Toutes mettent en scène la femme, le réceptionniste, une famille et cet environnement, coupé du monde. Chaque séquence est différente et complémentaire. Au fil de ce « légo mental Â», on révèle leurs âmes solitaires. L’écriture limpide et la construction, extrêmement bien pensée, en font un premier roman séduisant. Â»

— Le Vif-L'Express â€” 

 

 

« Dès que son compagnon lui a tourné le dos, une femme imagine sa propre évasion du train-train quotidien. Elle partirait au hasard et louerait une chambre dans un hôtel avec vue sur la mer. Au fil des sept chapitres, elle se construit ce séjour dans un hôtel chaque fois différent, où elle croise des personnages, parfois différents eux aussi ou déjà rencontrés lors d’un autre des ces séjours imaginaires. Le propos est astucieux et permet de couvrir tout le spectre des sentiments, des frustrations et des mélancolies de la songeuse en les projetant dans ce qui pour elle devient une possible réalité, mais une réalité « choisie Â», qui émane d’elle comme l’aura inconsciente de son mal de vivre. Une sacrée cure psychanalytique en somme, moins les coûts exorbitants. Mais aussi un regard tout en finesse sur les faux-semblants de la vie de couple quand elle devient solitude en commun. Â»
— Le Vif-L'Express â€” 

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